Le "blanc froid"


Le « blanc froid » est celui de la LED « blanche » historique, telle qu’elle fût inventée au mitan des années 1990 à partir d’une LED bleue et d’un luminophore Jaune. La qualité de la lumière produite dépend essentiellement de la qualité des luminophores qui atteignent aujourd’hui des niveaux de qualité très satisfaisants. Certaines de ces LEDs affichent de très bonnes valeurs de TM-30 et d’IRC (supérieures à 90). Toutefois, leur TCC (comprise entre 5000 K et 6500 K) ne correspond pas au standard de référence que représente encore l’halogène (3000/3200 K) pour l’éclairage de théâtre, où les sources de TCC élevée (HMI, Fluo, etc) sont généralement réservées à des usages spécifiques et ponctuels. Pourtant, les éclairages de théâtre utilisent abondamment les filtres CTB pour « refroidir » le « blanc chaud » des projecteurs halogènes à des valeurs de l’ordre de 5000/6000 K (voire plus dans certain cas). D’autre part, le « blanc froid » est le blanc de référence pour les éclairages de concerts, de plateau de TV et de cinéma. Dès lors que ce « blanc froid » est capable d’atteindre un niveau de qualité aussi satisfaisant (nettement supérieur à celui des HMI ou des fluos) il n’est pas impossible qu’il s’impose un jour comme nouveau standard de référence pour l’éclairage de théâtre. Cette hypothèse est pour le moment mise à mal par l’existence du « blanc chaud » qui séduit à priori d’avantage par sa ressemblance avec l’halogène.

Distribution spectrale RJ 963SX blanc froid

© Robert JuliatDistribution spectrale du projecteur Robert Juliat Charles-953SX "blanc froid" en comparaison de l'illuminant de référence "daylight".

© Robert Juliat

Distribution spectrale du projecteur Robert Juliat Charles-953SX "blanc froid" en comparaison de l'illuminant de référence "daylight".

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