La composition chromatique et la température de couleur d’une lumière blanche sont liées à la nature de la source lumineuse émettrice. Durant le XXe siècle, la différence se faisait essentiellement entre les projecteurs à incandescence produisant une lumière « chaude » (de 2700 K à 3200 K) et les projecteurs à sources froides produisant une lumière « froide » (de 5000 K à 6500 K). L’écrasante majorité des projecteurs de théâtre fonctionnant avec des lampes à incandescence, celle-ci y constitue la lumière « blanche » de référence et présente les mêmes caractéristiques spectrales à travers les différents projecteurs (PC, Fresnel, Découpe, PAR, etc) indépendamment du fabricant. Depuis l’apparition de la LED, un même projecteur (par exemple une Découpe) peut être disponible en différentes déclinaisons qui proposent chacune une différente composition chromatique de lumière « blanche » : le « blanc chaud », le « blanc froid », le « blanc variable », et le « blanc additif ». À cela, s’ajoutent les différences pouvant exister d’un fabricant à l’autre, selon le choix des LED utilisées : il y a donc différents « blancs chauds », différents « blancs froids », différents « blancs variables », et différents « blancs additifs ». Cette complexification peut paraître déroutante et perturber le choix, puis l’usage, du matériel d’éclairage.