Le « blanc chaud » est obtenu selon le même principe que le « blanc froid » à la différence que les luminophores sont choisis pour produire une lumière dont les caractéristiques spectrales sont assez proches de celles des lampes àincandescence et dont la TCC en est comparable (comprise entre 2700 K et 3200 K). Comme pour le « blanc froid », le choix et la qualité des luminophores, ainsi que le choix de la LED émettrice Bleue (ou Violette), sont déterminants pour la qualité du résultat. La LED « blanc chaud » n’a pas une aussi bonne efficacité lumineuse que la LED « blanc froid » en raison de la complexité des luminophores nécessaires à son obtention. Certaines de ces LED offrent une composition spectrale relativement proche de celles des lampes halogènes et peuvent afficher de très bonnes valeurs de TM-30 et d’IRC (supérieures à 90) ; c’est la raison pour laquelle, lors du remplacement de projecteurs halogènes, les projecteurs « blanc chaud » sont prioritairement et instinctivement envisagés par certains. Pour autant, il ne faut pas s’attendre à un remplacement à l’identique : si leur utilisation sans filtre peut effectivement être très comparable (voire indétectable par l’œil, en raison du métamérisme) à des sources à incandescence, il n’en est pas de même lorsqu’elles sont utilisées avec des filtres soustractifs en raison de certaines différences spectrales significatives (dans les Bleus, les Cyans et les Rouges).
Ainsi, les teintes obtenues par l’ajout d’un filtre soustractif sur un projecteur LED « blanc chaud » ne sont pas identiques à celles obtenues par l’ajout du même filtre soustractif sur un projecteur halogène. Cette caractéristique est considérablement renforcée lorsqu’il s’agit d’un projecteur LED « blanc froid ».