Les références esthétiques


Du fait de ses différentes compositions chromatiques possibles, la LED modifie certaines références esthétiques. La composition chromatique de la lampe halogène, très riche en rayonnements rouges et orangés, pauvre en rayonnements bleus, constituait la référence de base de l’éclairage au théâtre depuis les années 1930. Cette composition chromatique est quasiment identique d’une lampe halogène à une autre : il y a toutefois quelques nuances entre certaines lampes selon qu’elles sont calibrées à 3000K ou à 3200K. Pour modifier la composition chromatique de ce type de source, il faut leur ajouter un filtre. Pour obtenir une lumière bleue par exemple, il faut ajouter un filtre qui absorbe (en restituant de la chaleur) tous les rayonnements à l’exception des bleus. (Voir aussi : La soustraction)

Aujourd’hui, les sources LEDs proposent différentes compositions chromatiques et aucune d’elles n’est exactement identique à la composition chromatique de la lampe halogène : une LED « blanc chaud » calibrée à 3000K s’en rapproche globalement mais en reste éloignée si l’on considère les deux extrémités du spectre (le bleu et le rouge).

Comparaison de spectres lumineux

© energie-environnement.ch, plateforme des services cantonaux de l’énergie et de l’environnement (Suisse)

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