Les sources d’inspiration

© Agence culturelle - Bonet & Négrier

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Dans ce schéma sont présentées les grandes sources d’inspiration d’une politique culturelle :

  • L’excellence postule qu’une politique culturelle ne doit être préoccupée que par le niveau exceptionnel de l’œuvre, du service ou du bien concerné. Elle est indifférente aux conditions sociales de leur réception.

  • La démocratisation postule au contraire que cette excellence doit être mise à disposition du plus grand nombre. Les professionnels de la culture ont cette mission de diffusion.

  • La démocratie culturelle (ou droits culturels) considère qu’il faut inverser la donne, et considérer la culture telle que les habitants, dans leur diversité, la vivent et aspirent à la développer et échanger.

  • L’économie créative assume la double dimension (lucrative et non lucrative) de la culture et enjoint à l’action publique de favoriser son développement entrepreneurial.

Il n’y a donc pas un principe unique qui guide l’acteur culturel et justifie son action, mais plusieurs, issus de différentes périodes, et toujours valables aujourd’hui.

Mais ce graphique contient une autre idée, fondamentale : dans la pratique, les entrecroisements entre principes sont très nombreux. Une commune ou une intercommunalité peut à la fois défendre une politique d’excellence s’agissant d’un label patrimonial, donner à des médiateurs la mission d’en diffuser les trésors à tous les administrés (démocratisation) ; de permettre à chacun de pratiquer et partager son patrimoine au gré de son origine sociale, géographique ou ethnique (démocratie) ; tout en soutenant un secteur spécialisé du bâtiment sur les nouvelles techniques de réhabilitation (économie créative).

Tout choix politique doit se poser la question de l’équilibre entre ces différents principes, et non celle du principe unique à retenir à l’exclusion des autres.

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