L'impact environnemental

L’impact environnemental d’une source lumineuse est principalement déterminé par deux facteurs : le premier est l’efficacité à produire de la lumière au regard de la quantité d’énergie consommée, le second est la durée de vie.


Précisément, les sources LED se caractérisent par une faible consommation d’électricité (40% de moins que les lampes fluorescentes et 80% de moins que les lampes à incandescence) et par une longue durée de vie (8 à 16 fois plus que les lampes fluocompactes et 25 à 50 fois plus que les lampes à halogènes).

Lors de sa fabrication et de son recyclage (ou de sa destruction), une source lumineuse (comme toute autre production humaine industrielle ou artisanale) a un impact environnemental, qui s’ajoute à celui généré par la consommation d’énergie pour son fonctionnement. Au regard de sa longue durée de vie et de sa faible consommation électrique, la LED constitue actuellement la source lumineuse la plus performante lorsqu’il s’agit de limiter la consommation d’énergie et les impacts environnementaux. Selon l’agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (ADEME, récemment rebaptisée : agence de la transition écologique) l’impact environnemental des LED est bien inférieur à celui des lampes à incandescence : la LED pourrait permettre jusqu’à 85% de réduction des impacts comparativement à l’halogène. Cependant, il reste une marge de progression importante sur les phases de fabrication et de recyclage et notamment de la récupération de métaux « stratégiques » (indium, gallium) et des poudres luminophores composées de terres rares (yttrium) (Voir aussi : La couleur). Le recyclage de la LED demande des moyens adaptés (séparation du verre, des plastiques, de la partie électronique) et des études visant à le rendre plus performant sont en cours. Écosystème (anciennement appelé Recylum), l’éco-organisme en charge de la collecte des ampoules usagées en France, déploie des efforts en R&D pour optimiser le recyclage. Cette question du recyclage concerne l’ensemble des productions humaines et notamment l’ensemble des déchets informatiques et électroniques dont le volume est de plus en plus conséquent ; il s’agit d’un des enjeux le plus important pour réduire l’impact des extractions minières : il y a environ 40 à 50 fois plus d’or dans une tonne de déchet informatique que dans une tonne de minerai.

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