Les bonnes conditions d’un échange
Les règles
Une des difficultés réside dans l’organisation de la prise de parole pour ces étapes.
Comment éviter que ce soit celui qui parle le plus fort qui impose sa vision ?
Comment partager les enjeux collectifs à défendre pour un territoire et non les intérêts individuels ?
C’est la responsabilité du porteur et animateur du projet culturel de veiller à la répartition de la parole et à l’organisation des échanges et débats.
Expertise et vécu
Savoir orchestrer les différentes paroles, ce n’est pas rendre dominant la parole de l’usager sur celle de l’expert ou rendre dominante la parole de l’expert sur celle des usagers. C’est faire en sorte que ces paroles contribuent à des solutions collectives et partagées.
Divergences, conflits
Plusieurs acteurs qui n’ont pas l’habitude de travailler ensemble sont réunis. Les temps d’échanges font apparaître les points de vue différents des usagers. Ces temps de divergence sont nécessaires et salutaires pour la démarche. Le conflit est l’expression de la contradiction d’intérêt sur un sujet. Pour être en capacité de trouver des améliorations qui puissent convenir à
Pour sortir d’un rapport conflictuel, il est important d’inviter chaque participant à revenir sur les faits (que s’est-il passé précisément ?), puis d’identifier et d’exprimer ses enjeux (qu’est-ce qui est important pour moi dans cette situation ?). Un fois que chacun aura clarifié et exprimé ses enjeux, il sera possible de trouver une solution ensemble.
Quelques principes de dialogue
dire les choses dans le respect de l’autre : authenticité et bienveillance dans les propos
parler en « je » : parler de son expérience et éviter les généralités qui amènent au débat
respecter le timing : pour que la rencontre se finisse à temps et atteindre les objectifs
revenir ici et maintenant : vigilance sur l’utilisation des portables qui coupent de la relation