La durée

Une démarche d’élaboration de PCT se structure dans le temps ; par les dynamiques qu’elle crée et les coopérations qu’elle provoque. Plusieurs facteurs jouent sur les variations de durée : principalement les moyens humains dédiés à la démarche et le calendrier politique (disponibilité des élus pour le dossier, validation politique...), mais également la taille géographique du territoire concerné, la densité et la diversité des propositions artistiques et culturelles...

Il n’existe pas de règle sur la durée que prend l’élaboration d’un PCT. Mais en observant des démarches réalisées sur plusieurs territoires, il apparaît que 12 à 24 mois sont nécessaires pour arriver à la formulation d’une politique culturelle entre le lancement du processus et la validation du projet culturel. Cette durée peut varier en fonction du contexte du territoire, des impulsions politiques, de l’ingénierie du PCT et des modes de gouvernance choisis.

Il est important de noter que seul le temps long permet la compréhension du territoire et des enjeux associés à la compétence culturelle, puis la construction d’un projet en cohérence avec ses valeurs et ses acteurs. Durant certains temps d’ingénierie, les acteurs ne sont pas sollicités.

Pour apprendre à travailler ensemble et maintenir la mobilisation des acteurs dans la durée, il est bienvenu d’animer sa démarche voire de mettre en place des actions « test » et concrètes (Voir aussi : L'animation).

Les points de vigilance

C’est au porteur de la démarche de baliser le rythme de travail. Pour construire le rétro-planning, plusieurs éléments sont à prendre en compte :

  • définir les ressources humaines affectées à la démarche 

  • définir (même grossièrement pour commencer) les modalités et cercles de discussions et d’échanges

  • tenir compte des facteurs pouvant être freinants : le planning se construit en ayant en tête les facteurs qui peuvent freiner la disponibilité et la mobilisation des interlocuteurs impliqués (vacances scolaires, périodes électorales, périodes budgétaires), même s’il ne s’agit pas non plus de construire un planning qui repose uniquement sur les disponibilités de chacun 

  • ne pas sous-estimer le temps de travail pour l’ingénierie du projet : synthétiser les données, problématiser, construire l’animation de chaque rencontre, organiser les temps de rencontres et les partager, tout cela réclame du temps à prendre en compte dans l’élaboration du planning de travail

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