Les orientations : préciser le positionnement et définir le plan d’actions
Les orientations prises sont les témoins d’une politique culturelle claire et d’une vision partagée, elles sont le résultat d’un processus collectif. L’objectif n’est donc pas d’établir une liste de demandes individuelles mais de parvenir à choisir des axes de développement, des principes d’amélioration pour répondre aux problématiques du territoire identifiés par le diagnostic.
L’établissement de ces axes et grandes orientations donnera lieu à un programme d’actions : quelles actions choisit-on de mettre en place pour atteindre les objectifs de développement ? Quels besoins humains, financiers et matériels cela réclame-t-il ?
Ces fiches-actions comporteront :
- des éléments de contextualisation qui rappellent les motivations de l’objectif ;
- des éléments descriptifs de l’action ;
- des éléments de faisabilité (financière, humaine, temporelle) ;
- les lieux et acteurs potentiels ;
- les publics visés ;
- des indicateurs pour évaluer l’action.
Si le groupement de communes est le porteur de la politique culturelle, il n’est pas pour autant le maître d’ouvrage de l’ensemble des actions composant le PCT. Il ne s’agit pas de réinventer l’ensemble du paysage culturel du territoire, mais bien de structurer l’existant (un certain nombre d’actions culturelles sont déjà menées et doivent continuer à être encouragées) et d’impulser des actions identifiées comme prioritaires.
Ces actions doivent être réalistes et pragmatiques quitte à réajuster et reconsidérer certaines d’entre elles.
Le projet puis la construction d’un équipement culturel ne sont, par exemple, pas réalistes en trois ans si rien n’est engagé au moment de l’élaboration du projet culturel. En revanche, la réflexion du projet culturel de cet équipement et l’aboutissement à un document de programmation architecturale le sont davantage.